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4 octobre 2006

nouvelles ressources en ligne

sur le site académique de Montpellier de nouvelles ressoureces en ligne . en particulier celle ci

http://www.crdp-montpellier.fr/ressources/RD/SES/HBOU/HBou02/HBou02.pdf

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Similitudes et différences entre la croissance du XIXème siècle et celle de la seconde moitié du XXème

Problématique 

ème siècle (première révolution industrielle) recouvre toujours la même réalité d'une augmentation des quantités de biens produits et détruits, elle adopte selon les époques des régimes fondamentalement différents quant à la manière d'obtenir ces richesses et de les répartir.

A) Le rythme

Trend voisin (environ 2,5 % par an) malgré l’exception des Trente glorieuses (Europe et Japon). Faits stylisés de Kaldor. Stimulation par la démographie (transition démographique, baby-boom et retombées)

Mais cycles très accentués (révolutions industrielles, systèmes techniques et grappes d’innovations, Schumpeter, Kondratiev et B. Gille (concept de système technique), ralentissements et chômage, conditions d’équilibre de Solow et Harrod).

Si la croissance, qui s'est accélérée à partir du début du XIX

I) Similitudes

Rostow, industries motrices qui se succèdent, les progrès se généralisent à toutes les activités, la croissance est la fonction normale de l’économie.

Déversement de la population active d’un secteur vers les autres (Sauvy).

Progrès du mode de vie, urbanisation, concentration des entreprises, mais naissance et développement de la classe ouvrière.

II) Différences

A) Pourquoi la croissance ?… (offre, facteurs, régimes d’accumulation)

Analyse de Solow (citer l’équation de Cobb-Douglas, le résidu de Solow, le résidu de Denison (après déduction des effets des économies d’échelle, de l’optimisation de l’allocation des ressources, du rajeunissement du capital, de l’accroissement de qualité de la main-d’oeuvre) dont l’auteur attribue l’explication au « progrès des connaissances » et, dans le cas de l’Europe, à l’effort de rattrapage des États-Unis.

Le résidu de Solow a augmenté entre le XIXème siècle et la première moitié du XXème, puis s’est accéléré durant les Trente glorieuses (avant de décliner depuis le milieu des années soixanye-dix).

Explications :

- croissance comme oeuvre commune des deux facteurs (Robinson, Harrod, Kaldor) ;

- rationalisation du travail (pleine exploitation de l’O.S.T., puis de la flexibilité) sur la période 1950-2000 ;

- croissance endogène et production d’externalités par l’Etat (Barro, Lucas, Romer, faits stylisés de Romer).

Au XIXème, surtout lors de la première révolution industrielle, investissements modestes (« jouets mécaniques ») mais taux de profit très élevé, d’où fort autofinancement de l’extension des équipements (investissements de capacité plus que de productivité), alors que, sur 1950-1980 environ, faible taux d’autofinancement et économie d’endettement (investissements de productivité) avant un retour à l’économie des marchés financiers (mais l’autofinancement varie en raison inverse de l’investissement ; lorsque celui-ci s’accélère, les entreprises recourent tout de même au financement externe, de marchés cette fois).

Conclusion d’étape : croissance extensive/intensive (du régime d’accumulation concurrentiel au régime d’accumulation fordiste, R. Boyer). Lorsque le taux de croissance revient à son trend, explosion du chômage permanent.

B) … la croissance pour quoi ? (demande, régulation)

Selon les postkeynésiens, la répartition du revenu entre profit et salaires influence le rythme de la croissance puisque l'épargne des capitalistes, fonction du profit, induit la demande (possible) d'investissement et que la consommation des ménages, fonction des salaires, détermine la demande de consommation (équilibre entre secteurs I et II).

De la « régulation concurrentielle » à la « régulation monopoliste » (Boyer, Aglietta) et à l’Etat-providence, de la monnaie exogène à la monnaie endogène assortie d’inflation durant le troisième quart du XXème.

Classe ouvrière devenue une « classe pour soi » (Marx) au cours du XIXème pour éclater et se diluer ensuite durant le dernier quart du XXème (déclin syndical, nouveaux conflits sociaux).

Internationalisation, puis mondialisation des échanges (des avantages comparatifs du XIXème à l’exploitation des P.E.D. au XXème).

Conclusion

L’intensification de la production (offre) doit trouver sa contre-partie dans la demande. Après l’ère de la régulation fordiste, un nouveau mode de régulation doit ajuster une économie en voie de mondialisation où la production de masse provient en partie de contrées à faible pouvoir d’achat.

_______________________________________________________________________________________fin

B) Des progrès qui se généralisent

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